Abstract
En s’appuyant sur les autobiographies de douze élèves « à problèmes », l’auteure interroge deux paradigmes de la psychanalyse contemporaine. Le paradigme archéologique, cherchant à découvrir le latent derrière le manifeste, se situe du côté d’une logique orientée vers le passé. A l’opposé, le paradigme transformatif, dont le but est de développer la « musculature psychique », vise l’ouverture à une pluralité de possibles résidant dans l’avenir. L’auteure montre l’intérêt de dialectiser ces deux approches, tant dans la clinique que dans l’approche des productions culturelles, autobiographie comprise. Les enjeux éthiques découlant de l’intervention de l’analyste/interprète prennent une importante centrale