Abstract
La philosophie juive doit être distinguée du judaïsme et de la pensée juive pour pouvoir être questionnée sur son caractère national. Son travail de pensée consiste à transcrire le figural de la pensée biblico-talmudique en concepts, à se mouvoir entre le propre, qu’elle n’est pas, et l’étranger, qu’elle arpente. Ni universelle, ni nationale, la philosophie juive, succession discontinue d’événements traductifs, permet de mieux comprendre comment chaque philosophie singulière est plus que le champ philosophique dans lequel elle s’inscrit.