Metafysische eenheid AlS intersubjectiviteit

Tijdschrift Voor Filosofie 51 (2):207 - 221 (1989)
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Abstract

La métaphysique, qui se veut une réflexion sur tout le réel, pose toujours le problème du point de départ. La méthode cartésienne du doute universel peut être modifiée de manière qu'on échappe à la primauté du sujet. Je propose néanmoins une autre solution : on traite la métaphysique comme une hypothèse et on la confronte tout de suite avec les deux hypothèses opposées, celle de Kant et celle de Nietzsche. Les difficultés inhérentes à cette solution ne sont pas négligeables. On est forcé en fait de définir ce qu'on considère comme le cœur de la métaphysique, l'intentum de toute métaphysique, toujours plus ou moins trahi par chaque métaphysique historique. Je propose de définir la métaphysique par trois thèses de base : 1. la pluralité vaut autant que l'unité, ce qui exclut de la métaphysique la philosophie de Parménide mais aussi celle de Hegel; 2. il faut distinguer entre la pluralité et la désunion; la pluralité „doit être”, la désunion „ne devrait pas être”; cela introduit dans le réel deux dimensions, ce qui est de fait et ce qui est possible; la métaphysique est toujours une téléologie; Dieu n'est pas un telos extérieur parce que la finalité extérieure n'est pas la finalité métaphysique; 3. l'esprit humain étant ouverture transcendentale, il y a une troisième possibilité entre l'objectivisme d'Aristote et le subjectivisme de la conscience murée. De tout cela émerge que l'unité du réel est l'unité de l'intersubjectivité. On applique le concept d'intersubjectivité à l'unité-pluralité des êtres tout court; puis à la relation entre le sujet connaissant et l'objet connu, — une relation qu'on devrait nommer une relation de sujet à sujet; et finalement à la relation des hommes entre eux. L'intersubjectivité métaphysique implique bien une asymétrie (Levinas) mais celle-là n'exclut pas une réciprocité. Cette réciprocité à son tour n'exclut pas que la communication entre les partenaires ait le caractère d'une fusion (Bataille), parce que leur pluralité, comme négation de toute désunion, c'est l'unité véritable

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