Abstract
Dans son commentaire de la dist. 28 du livre I des Sentences, Hugues de Saint-Cher considère la question de l’innascibilitas du Père. Sa doctrine est fortement influencée par Guillaume d’Auxerre. En premier lieu, ‘l’être inengendré’ constitue selon Hugues une notion privative qui, pourtant, peut être définie comme une propriété distinctive du Père. En second lieu, il s’agit d’une notion relative, qui en abstrait possède son principe corrélatif, c’est-à-dire le ‘non-parent’. L’édition de la distinction occupe la partie principale de notre article