Abstract
Pour Schlick, la tâche de la philosophie de la nature n’est pas de se prononcer sur la validité du principe de causalité, mais de clarifier son sens, par la réduction de la notion de causalité à celle de « nomicité ». Schlick défend une conception de la causalité humienne : la nécessité signifie simplement la régularité. Mais le seul moyen de conserver la nécessité, tout en la définissant par l’universalité, serait de l’identifier à la notion d’universalité non pas quelconque, mais nécessaire. Et le prix à payer pour l’abandon de l’axiome causal, même s’il ne peut être considéré comme présupposition nécessaire, serait très élevé.From Schlick’s point of view, the task of Philosophy of Nature is not to decide about the validity of the causality principle, but to elucidate its meaning, by reducing causality to « nomicity », thus by defuning causality in Humean terms, as a mere regularity. But the only way both to save necessity and to define it by universality would be to identify it, somehow, to a necessary universality. And the price for abandoning the causal axiom would probably be too high