Abstract
L'ouvrage de Pesot, qui se veut une initiation à la sémiologie (ou sémiotique), consacre ses trois parties au domaine de cette discipline, à la notion de communication, puis à ses principaux théoriciens. Dans le premier cas, on montre que la notion de signe n'est pas suffisamment précise; que la description du champ de la sémiologie est insatisfaisante; et que la caractérisation de ses tendances laisse à désirer. Dans le second, on montre que la notion de code qu'il propose reste floue, et que dissocier le code du processus général de la communication n'est pas justifié. Dans le troisième, on montre que, si mettre l'accent sur la pensée de Peirce n'est pas une mauvaise idée, se fonder sur une seule des trois périodes qui la caractérisent est une simplification inacceptable masquant son immense complexité.