Abstract
Quelques années avant sa mort, Sartre soutient que, même s’il lui est arrivé d’écrire sur de tels sujets, il ignore aussi bien l’angoisse que le désespoir. Avec la sincérité – semble-t-il – d’un homme délivré du qu’en-dira-t-on, l’auteur de L’Être et le néant déclare : « j’ai parlé de désespoir, mais c’est de la blague, j’en ai parlé parce qu’on en parlait, parce que c’était la mode : on lisait Kierkegaard », et il ajoute à propos de l’angoisse : « je n’ai jamais eu d’angoisse. Ce sont des no...