Abstract
L’auteur aborde la question du modèle adoptif dans le cadre du placement familial. Cette évolution nécessite l’action conjointe de l’institution, de la famille d’accueil et de l’enfant placé. Pour atténuer les effets de cette dynamique au long cours, il s’agirait, entre autres, d’aider l’assistante maternelle à ne pas identifier l’enfant placé, corps étranger à sa propre famille, au corps étranger interne, constitué d’éléments infantiles non élaborés, qu’elle abrite. Cette étude s’appuie également sur deux observations cliniques susceptibles de préciser les enjeux et les risques du modèle adoptif.