Abstract
L’idée d’un « Dieu divin » est opposée à celle d’un « Dieu d’hommes », que celui-ci soit un concept philosophique, comme celui de Causa sui, ou une simple représentation construite à sa mesure par la religiosité ambiante. Pour éviter que le Dieu divin ne soit, lui aussi, une construction qui nous informe plus sur son auteur que sur ce dont il parle, cet article recourt à la phénoménologie de C.-S. Peirce et établit que le Dieu divin est un « premier », c’est-à-dire une pure possibilité et non pas une cause, un fondement, un principe, ou un être, une possibilité, donc, qui s’atteste dans l’épreuve de l’absence en tant que telle