Diogène n° 267-267 (3-4):272-288 (
2021)
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Abstract
En Argentine, pays où le féminisme connaît depuis la moitié des années 2010 un essor historique, et où le football constitue un socle essentiel de l’identité nationale, le football féminin devient professionnel en mars 2019. Les revendications d’ordre sportif, portées par la joueuse Macarena Sánchez, se voient inscrites dans un discours féministe – une convergence inédite dans ce pays latino-américains – et les inégalités de genre dans le monde du football peuvent alors être appréhendées de façon structurelle. Le féminisme s’empare, sur un plan pratique et théorique, d’une sphère traditionnellement réservée aux hommes : sous quel prisme peut-il l’interroger? Comment peut-il contribuer à la déconstruire? Qu’est-ce que, finalement, la pratique sportive de haut niveau peut donner à penser, à son tour, au féminisme?