Abstract
Il n’est pas surprenant que nombre de Professeurs d’université aient fait preuve de patriotisme en se solidarisant avec leur pays, l’Allemagne, lorsque a éclaté la Première Guerre mondiale. Il est, en revanche, tout à fait étonnant que cette littérature patriotique ait très tôt basculé dans une propagande qui allait à l’encontre même de leurs convictions philosophiques, qui les poussait, pour certains, à une surenchère telle que la guerre apparaissait comme une épreuve quasi divine où la mort jouait un rôle de purification salutaire et sacrificielle, confinant au gnosticisme.