Abstract
Les phénoménologies historiques et contemporaines ont analysé la sexualité (Sartre, Merleau-Ponty), l’expérience de l’erôs et du féminin (Levinas), le phénomène de l’érotisme (Michel Henry, Jean-Luc Marion) en prétendant rendre compte de la structure générale de cette expérience. Toutefois, ils adoptent implicitement, « normalement » le point de vue du sujet masculin et, qui plus est, le plus souvent, celui d’une hétérosexualité dite « normale ». Et ce, sans procéder à un examen critique de c...