Abstract

Le traitement dans un cadre scolaire de la pluralité religieuse soulève de délicates questions d’ordre théologique, politique et pédagogique. Il fait l’objet de recherches nombreuses, révélant des représentations contradictoires quant à la mission de toute école et à l’utilité d’y présenter les composantes religieuses des faits sociaux. Les questions du statut de la vérité en christianisme et de la justification d’une éventuelle approche confessionnelle des enseignements religieux montrent la nécessité d’un débat théologique sur ces matières. En quoi et pourquoi un cours de religion sert-il la citoyenneté? Doit-il aujourd’hui se contenter de donner une connaissance descriptive d’une religion? Peut-il avoir comme ambition de susciter une ouverture à la reconnaissance de la pluralité tout en permettant une construction identitaire chez les élèves?