Abstract
Résumé Après la première exposition « du vide » d’Yves Klein, nombreux sont les artistes à avoir proposé des expositions en apparence vide. Dans les années 2000, elles sont l’objet d’un intérêt nouveau de la part de commissaires. Leur auto-réflexivité interroge sur le geste curatorial et sa dimension iconoclaste. La disparition de l’œuvre concourt à une mise en valeur du lieu institutionnel, voire à son image de marque. En offrant une nouvelle visibilité, ces expositions posent la question de la disparition de l’œuvre comme corollaire de l’invention d’un véritable dispositif socio-symbolique.