Le marteau, le maillet et le clou

Revue de Métaphysique et de Morale 72 (4):495-519 (2011)
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Abstract

On a souvent interprété l ’ essai d ’ Elizabeth Anscombe sur la première personne comme cherchant à dénier le caractère personnel de la pensée. Selon cette lecture, dire que « je » ne fait pas référence à quelqu ’ un voudrait dire que ce mot est une sorte de nom propre vide : nous devrions dire « ça pense » plutôt que « je pense ». Pourtant, Anscombe ne conteste nullement que nous soyons les penseurs de nos pensées. En fait, l ’ enjeu de son essai n ’ est pas de décider si nous avons le droit de dire que nous avons des pensées. Il est de savoir si la conscience de soi doit être définie comme la conscience d ’ un objet, à savoir le moi, une entité pour laquelle on ne peut fournir qu ’ un critère privé d ’ identité.

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