Le problème du temps chez Michel Henry: L'origine de l'espacement

Bulletin d'Analyse Phénoménologique 5:1-25 (2009)
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Abstract

Le problème du temps chez Michel Henry n’a pas encore fait l’objet d’une étude séparée. Le rejet abrupt de cette question chez l’auteur n’a certainement pas favorisé l’intérêt des critiques pour ce sujet. Dans un premier temps, en 1963 dans L’Essence de la manifestation , Michel Henry considère le problème du temps (à travers le filtre du Kantbuch de Heidegger) comme étant le « même » que celui de la récepti­vité, soit en le renvoyant à l’auto-affection. Celle-ci étant comprise comme opposée ou, mieux encore, comme « étrangère » au kantisme, en tant qu’elle est affection pathétique de soi à soi. Puis, en 2000, dans Incarnation , Michel Henry conteste au « flux temporel » des Leçons pour une conscience intime du temps de Husserl la volonté néantisante du moment présent, tout en l’utilisant subrepticement dans des moments clés de son argumentation ; il lui oppose le sens de l’ « apparaître » s’auto-fondant. Enfin, nous proposons de reprendre les concepts henryens d’ « effort » et de « pouvoir-toucher », présents dans la deuxième partie d’ Incarnation , pour penser une « origine de l’espacement » préalable à la pensée de la tempora­lité ek-statique comme à celle de l’espace

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