In Sebastian Hüsch (ed.),
Negative Knowledge. Tübingen: Narr Francke. pp. 73-88 (
2020)
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Abstract
La connaissance négative ne se cantonne pas à la connaissance de Dieu. Partant de l’idée d’une conscience préréflexive qu’à la suite de l’école de Heidelberg je considère comme indispensable à une compréhension adéquate de la conscience humaine et dont Jean-Paul Sartre marque la particularité en l’appelant conscience (de) soi, j’affirme, en me référant à Dieter Henrich, qu’il n’y a d’accès à une telle conscience que par une connaissance négative, comme celle développée par Thomas d’Aquin dans sa doctrine de Dieu. Les théories de la conscience de soi de Klaus Düsing et de Michel Henry, qui décrivent cette conscience préréflexive au moyen d’une connaissance positive, attestent l’échec d’une telle entreprise.