Abstract

Les explications de ce pourquoi mentir est mal sont toutes inadéquates. Leur problème commun se situe dans leur structure unitaire. Ces analyses présupposent que tous les mensonges sont mauvais pour la même raison unificatrice. Cette supposition ne rend cependant pas justice au phénomène du mensonge, et ce, parce qu’on peut s’objecter à l’acte de mentir de différentes façons. Ainsi je suggère qu’il faut un changement dialectique en direction d’un traitement pluraliste de ce qui est mauvais dans le mensonge. Il ne faut pas forcer une unité sur la structure morale du mensonge lorsqu’il y a en fait pluralité.