Abstract
Les élections en Bavière, dans la Hesse, en Belgique, au Luxembourg ont vu les partis écologistes consolider leurs positions à l’automne 2018. Ils faisaient déjà partie des coalitions gouvernementales en place, et avaient su faire apprécier leur pertinence. Ils ont accepté de faire reconnaître des figures de leaders et n’ont pas pratiqué un égalitarisme qui prive les électeurs de repères. Le succès des Verts est moindre dans les pays où ils sont divisés et ne participent pas aux coalitions gouvernementales. Les élections européennes à la proportionnelle risquent de voir percer les populistes et le succès des Verts d’être empêché par les pays où ils sont faibles. En France, les Verts doivent porter, outre la transition écologique et la justice sociale, l’exigence démocratique et la poursuite de la construction européenne.