Abstract
Douze millions de personnes ont bénéficié du programme Erasmus depuis ses débuts. Ceci témoigne du fait que la dimension européenne est devenue une composante naturelle de la vie de nos universités. En 2024, nombre de projets de coopération traitent du changement climatique et de l’inclusion des plus défavorisés, certains même veulent maintenir une coopération avec l’Ukraine, manifestant ainsi leur adhésion au meilleur des valeurs de l’Union. Cependant, ces valeurs d’accueil, d’intérêt pour les autres cultures qui président aux échanges d’étudiants sont mises à mal dans de nombreux pays (États-Unis sous Trump, Canada, Royaume-Uni, Australie) qui entendent limiter le nombre d’étudiants étrangers. Ces expressions de repli sur soi et de xénophobie, heureusement écartées, se sont fait entendre en France aussi lors des débats autour de la loi sur l’immigration.