Abstract
Les mémorialistes témoignent du ressentiment persistant qui accompagne les édits de pacification des années 1563 à 1598. Non publiés à cette époque, ils reflètent le mécontentement de voir les édits favoriser leurs adversaires, croient-ils, et les divers moyens par lesquels une population peut traduire la permanence des agressivités détournées, quelles que soient la date et les clauses d’oubli. Le peu de crédit apporté à la décision royale de coexistence pacifique ne construit, au delà des apparences disciplinées, que la perception d’une régression à ce qui était l’origine des conflits.