Abstract
Connaissant bien le rôle essentiel pris par le symbolisme, comme présence objective de l’Idée, dans les métaphysiques de l’art postkantiennes (Schelling, Hegel), V. Basch en fait cependant la clef de sa propre esthétique sentimentaliste, subjectiviste et anti-métaphysique. Le déplacement de sens du symbolisme, qui s’effectue chez Basch principalement à partir de son étude de Kant, de Fr. Th. Vischer et de la psychologie physiologique allemande (G. Th. Fechner, W. Wundt), est analysé dans l’article comme le passage d’une incarnation qui est présentation de l’Idée dans le phénomène, à une prise de chair de mes propres sentiments et émotions à même l’objet de l’expérience esthétique.