Abstract
Les traités Physique et Métaphysique d’Aristote exposent la thèse de Parménide selon deux approches différentes, voire contradictoires. Je soutiens que Parménide est, dans le premier, présenté en partisan de l’immutabilité, tandis que dans le second il est présenté comme tenant du relativisme. Cette différence répond dialectiquement aux fins de la discussion de chaque traité. Je soutiens que la thèse du monisme, à savoir ‘‘toutes les choses sont une’’, comprise, d’une part, d’un point de vue ontologique et, d’autre part, d’un point de vue épistémologique permet à Aristote de brosser des images assez distinctes de Parménide.