Abstract
Le temps n’est plus où les médecins de Molière étaient seulement raillés pour leur stupidité, et où l’art d’Hippocrate, tel qu’on le pratiquait au Grand Siècle, ne suscitait que moqueries condescendantes de la part d’esprits « modernes » qui se jugeaient mieux éclairés. Certes, l’on ne réhabilite pas aujourd’hui la purge et la saignée érigées en panacée, mais du moins les études sur la médecine ancienne, qui se multiplient depuis les travaux féconds de Patrick Dandrey, permettent-elles de per...