Abstract
En famille, on joue avec son corps, avec des objets, avec des mots, individuellement ou à plusieurs. Cette activité naturelle et universelle participe à la fonction mythopoïétique de la famille et aux processus de transformation que nécessite la transmission de la vie psychique. Lorsque ces fonctions font défaut, la famille est en souffrance. Cas pratiques à l’appui, l’article montre que la thérapie familiale psychanalytique offre alors un néo-groupe pour (ré)apprendre à jouer, où objets bruts, objets de relation, peuvent être des embrayeurs ou des médiateurs des différents moments du processus thérapeutique.