Abstract
Colonisée par les activités du jour, les nuits urbaines se transforment. L’article propose d’explorer ce front pionnier autour des notions de conquête, de conflit, de discontinuité et de mouvement. La métaphore permet de dresser une géographie de l’archipel nocturne et de repérer les limites spatiales, temporelles et temporaires de la nuit espace vécu, éphémère et cyclique.As they become colonised by daytime activities, the nature of city nights is changing. In this article, we explore city nights as a pioneer front, in terms of conquest, conflict, discontinuity and movement. Through this metaphor, we outline the geography of a nocturnal archipelago, drawing the spatial, temporal and temporary boundaries of night as an ephemeral and cyclical space for experiencing life