Abstract
L’idée d’articuler la phénoménologie et le marxisme peut sembler aujourd’hui quelque peu dépassée, comme elle a pu autrefois apparaître contingente et artificielle. Pourtant, la récurrence et l’insistance avec laquelle, depuis près d’un siècle, ce projet a été réactivé sont peut-être le signe d’une affinité insoupçonnée entre ces deux courants de pensée. Si Husserl n’a pas accordé d’intérêt particulier au marxisme et si Heidegger ne l’a fait qu’assez tardivement, certains de leurs élèves et m...