Diogène n° 283-284 (3-4):35-46 (
2025)
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Abstract
Certains le prennent pour un produit de l’eurocentrisme théorique. Sa critique de l’ethnophilosophie n’a pas toujours été bien comprise. Il a parfois été perçu et traité comme un ennemi de l’Afrique, comme un « Blanc ». Pourtant, l’Afrique a, toute sa vie durant, été sa plus grande passion. Nous nous efforçons, dans la première partie de cette réflexion, de montrer en quoi, sur le plan théorique, l’Afrique a été et reste la plus grande préoccupation de l’illustre philosophe béninois. La deuxième partie se présente comme une reprise critique de l’expérience personnelle que nous avons de Hountondji avec qui nous avons travaillé en tant qu’assistant de recherche, d’une part, et assistant du président du Conseil national de l’éducation, d’autre part. Quand on a eu l’avantage d’avoir longtemps travaillé avec lui, on comprend que sa vie a simplement été le prolongement pratique d’exigences théoriques assumées.