Abstract
L’article propose une entrée phénoménologique dans la théologie des sacrements. Tous les phénomènes sont peut-être égaux en phénoménalité, tous ne possèdent pourtant pas la même phénoménalité. Quel est, donc, l’apparaître propre au sacrement? Sans prétendre faire plus qu’ouvrir une porte, on a ainsi tenté de montrer deux choses. La première est que le sacrement, par la complexité même de son apparaître, donne philosophiquement à penser. La seconde est que la phénoménologie a les moyens de respecter cet apparaître qui, pour être complexe, n’en est pas moins intelligible par toute raison – et a fortiori par l’intelligence en acte de foi