Abstract
Prenant appui sur une récente expérience dans le cadre d’une alliance de recherche universités-communautés (ARUC) impliquant quelques communautés innues du Québec, cet article aborde certains des enjeux propres à une éthique collaborative. La relation de recherche entre autochtones et allochtones demeure profondément marquée par l’histoire et par la tradition scientifique occidentale. Dans un contexte ou plusieurs communautés et organisations autochtones élaborent des protocoles et lignes directrices portant sur l’éthique et les pratiques de recherche, et ou les chercheurs se tournent vers des approches qui se veulent plus inclusives et des méthodologies davantage participatives, cette réflexion vise a mettre en évidence le pouvoir critique de la collaboration, les obstacles et les limites sur lesquels elle se heurte actuellement, et aussi son potentiel de transformation, voire de guérison individuelle et collective