Sur l'esthétique positiviste

Revue de Métaphysique et de Morale 62 (2):227 (2009)
  Copy   BIBTEX

Abstract

Le positivisme semble fournir une solution non philosophique pour la fondation du jugement esthétique, surtout si l’on s’en tient à l’« esthétique d’en bas » de Fechner, qui contredit l’esthétique idéaliste : l’esthétique positiviste consiste dans le fait de mesurer les sensations de plaisir sans prétendre élucider la nature de la beauté. Comme les formes régulières, et symétriques, ou non contradictoires offrent le plus de jouissance, elles sont naturellement préférées par les hommes. La théorie évolutionniste explique comment ce plaisir naturel est lié avec la lutte pour la survie (Spencer). Combinant la loi de l’économie de pensée (Ernst Mach) avec la loi de la conservation, le jugement esthétique positiviste est une part du processus d’adaptation de la vie. De ce point de vue, la théorie dynamogénique de Charles Henry qui réduit le plaisir à certains types de mouvements ne réussit pas complètement à expliquer la différence entre l’agréable et le beau, et à donner une définition satisfaisante de la beauté. Le positivisme doit encore élargir son hypothèse, en réintroduisant la théorie du jeu, qui est hautement développée dans la théorie de l’empathie illustrée par K. Gross et T. Lipps. De cette façon, le positivisme accomplit une réelle ambition philosophique.

Other Versions

No versions found

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 101,219

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2013-12-01

Downloads
31 (#732,022)

6 months
12 (#304,424)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references