Abstract
Bien que Nietzsche n'ait cessé de se réclamer de la phlologie, il cessa un jour de pratiquer ce qu'on appelle cemmunément ainsi. Quel fut, pour Nietzsche, le statut de cette philologie-là? le présent article cherche à répondre à cette question, en étudiant un text qui n'a guèrre été commenté, les Diadokhai des Philosophes préplatoniciens, rédigé en 1873/4. A la différence de autres études laetiennes de Nietzsche, où la Quellenforschung semble ètre pratiquée pour elle-même, la «recherche des sources», dans les Diadokhai, est directement, quoique implicitement, mise au service de la réévaluation des philosphes préplaniciens, à laquelle Nietzsche travaille par ailleurs dans les Leçons sur les préplatoniciens qu'il professe à Bàle entre les années 1969/70 et 1876. Ainsi se manifeste pour un temps, chez Nietzsche même, la solidarité entre l' «histoire des sommets» et la travail du tácheron, fugitivement thématisé dans la Seconde inactuelle.Obwohl Nietzsche niemals aufhörte, sich auf die Philologie zu verufen, hat er doch eines Tages aufgehört zu praktizieren, was man gewöhnlich so nennt. Was war für Nietzsche der Status dieser Philologie? der Aufsatz will eine Antwort auf diese Frage geben, indem er einen Text untersucht, der bisher kaum kommentiert wurde, die Διαδοχαί der vorplatonischen Philosophen von 1873/74. Im Unterschied zu zanderen Studien Nietzsches zu Laertius, in denen er Quellenforschung um ihrer selbst willen zu prakizien scheint, setzt er sie hier direkt, wenn auch implizit, zur Umwertung der vorplatonischen Philosphen ein, an der Nietzsche außerdem in seinen Vorlesungen über die vorplatonischen Philosophen arbeitet, die er in Basel von 1869/70 bis 1876 hält. So zeigt sich auf Zeit bei Nietzsche selbst die Nähe der 'Gipfel-Geschichte' und der mühsamen Arbeit, wie in der Zweiten Unzeitgemässen Betrashtung flüchtig thematisiert wird