Abstract
La culture contemporaine a pris acte des interprétations philosophiques du XIXe siècle qui mettent l’accent sur la corporéité de l’homme. Le corps et ses désirs deviennent ainsi les références majeures de l’anthropologie moderne et placent en porte à faux une religion de la transcendance comme le christianisme. Or, la dynamique du désir, pour essentielle qu’elle soit, ne procure jamais une satisfaction totale. En ce sens, on peut dire qu’elle est autant source de souffrance que de satisfaction. Partant de ce constat, la réflexion ici exposée propose un dépassement du désir qui n’enlève rien à sa fécondité mais l’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle de l’eschatologie