Abstract
Ce texte a pour objet d’étudier le rôle de l’agrément et du plaisir dans le bon usage cartésien de l’imagination, usage qui conditionne la connaissance du monde matériel et en particulier le déploiement de la « fable du monde ». Pour étayer cette lecture de l’œuvre cartésienne, ce texte s’appuie sur certaines remarques de Malebranche portant sur le contentement que procure l’usage de la géométrie dans la recherche de la vérité et dans la physique, des remarques qui explicitent certaines perspectives cartésiennes. Cependant, dans un second temps, le texte aborde différentes difficultés que soulève la conception cartésienne d’une matière agréable et facile à imaginer.