Abstract
L’exercice de la volonté nous impose, semble-t-il, une fidélité conflictuelle. Faut-il en effet, accueillir et préserver en elle ce qui en fait la spécificité, la puissance de rupture qui l’arrache au donné? Faut-il, tout au contraire, l’exercer en vue du consentement, la menant ainsi, dans et par l’abolition du détachement, à la plénitude d’un accord? Deux exercices, et deux compréhensions, de sa nature et de son statut s’opposent. Vouloir, n’est-ce pas exercer une puissance formelle, intr...