Abstract
L’objectif principal de ce court article est de mettre en lumière les raisons de la re-matérialisation de la pensée, en particulier celle de Catherine Malabou. La conséquence principale de ce processus est une conjonction irréfléchie qui fusionne philosophie et biologie, donnant naissance à ce que l’auteur appelle la “philosophie biologique”. Mais ce n'est pas tout. Re-matérialiser, c’est aussi réinterpréter, récupérer, guérir ce que la philosophie n’a pas su penser, et c’est ainsi qu’émerge même une nouvelle forme de théologie : une théologie matérialiste.