La fragilité de l’intellect. Martha Nussbaum, Aristote et la vie bonne

Revue Philosophique de la France Et de l'Etranger 147 (2):165-175 (2022)
  Copy   BIBTEX

Abstract

On propose de faire dialoguer l’interprétation que Martha Nussbaum donne de la conception aristotélicienne de la vie bonne avec les lectures « perfectionnistes » de Michel Foucault, Pierre Hadot et Stanley Cavell. Ces lectures permettent d’apporter de précieux éléments de réponse à la difficulté soulevée dans l’appendice à la troisième partie de La Fragilité du bien : rendre compte de la tension, chez Aristote, entre un modèle de la vie bonne entièrement « humain », tel qu’il est développé dans la plupart de ses écrits, et les affirmations du livre X de l’ Éthique à Nicomaque à propos de l’excellence et de la perfection (le caractère « divin ») de la vie théorétique. Plusieurs pistes de réponse sont explorées avant une hypothèse de travail permettant de concevoir de manière originale le rapport entre l’« humain » et le « divin » au sein de l’éthique aristotélicienne.

Other Versions

No versions found

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 100,809

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Similar books and articles

Analytics

Added to PP
2022-04-28

Downloads
24 (#906,477)

6 months
5 (#1,035,700)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Daniele Lorenzini
University of Pennsylvania

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references