Abstract
Dans cet article, nous analysons les textes de G. W. Leibniz qui portent sur la censure et la liberté d’expression, notamment par rapport aux auteurs qu’il qualifie de « libertins » ou d’« athées ». Nous explorons le dispositif théorique qu’il propose pour déterminer les limites justes entre la censure et la liberté de pensée; dispositif qui permet, dans chaque cas, de choisir entre la réfutation savante et la suppression autoritaire des textes estimés pernicieux pour la morale ou la piété.