Abstract
La plupart des discussion sur l’internationalisme radical de Rosa Luxemburg s’intéressent surtout, et parfois uniquement, à son attitude négative – en effet très discutable – envers les droits politiques des nations. Ce qui manque dans cette approche, c’est le côté positif de son point de vue, sa riche contribution à la conception marxiste de l’internationalisme prolétarien, et son refus obstiné de céder aux sirènes du nationalisme et du chauvinisme. Un internationalisme qui se traduit notamment par son refus de l’Union sacrée belliciste en 1914-1918 et son soutien aux luttes émancipatrices des peuples colonisés.