Abstract
Cet article se penche sur la question des préférences de Gérard Genette, et chez Gérard Genette : sur ses objets de prédilection, c’est-à-dire sur ses « choses » préférées (œuvres, musiques, formes d’art, figures, paysages, personnes) ; mais surtout sur la préférence comme catégorie de la perception, du goût et du jugement, forme sensible de la relationnalité ou de la transcendance esthétique, et sur ce que cette affaire de préférences dit d’un certain rapport sensible aux généralités et aux catégories de l’esprit, qui anime son œuvre et la porte vers nous.