Abstract
Je suis heureux que cette petite conférence s’inscrive dans le programme plus large d’un colloque consacré à la question de l’Eros, sujet dont je voudrais précisément, ici, montrer la centralité. En effet la question de l’Eros devrait apparaître comme centrale, bien que ou plutôt parce que tel n’est pas toujours le cas en philosophie, du moins en philosophie moderne. Nietzsche a pu dire, dans un fragment de 1886 : « Je n’ai jamais blasphémé le nom saint de l’amour – ich habe den heiligen Name...