Abstract
On tente ici de mettre en évidence la perspective, les enjeux et quelques résultats fondamentaux de la philosophie hégélienne de la nature, qui apparaît comme la ressaisie de l’ordre génétique de la nature telle qu’elle se présente elle-même. Si la catégorie fondamentale de la nature est l’extériorité au sens de la dispersion radicale, celle-ci est gouvernée par une tendance à la réunification. De la mécanique à la physique organique en passant par la physique, la nature gagne de fait en rationalité et en autonomie, sans jamais pourtant supprimer son extériorité.