Abstract
Depuis trop longtemps l’histoire de l’Afrique fait face à ce que l’on pourrait bien appeler une tenace entreprise de production de la nuit. Elle est prise dans le redoutable étau de la constitution d’un paradigme de la nuit, de la faiblesse, du vide, du silence, de l’impasse, du sommeil, de l’absence et in fine du non-être comme grille obsédante imposée pour penser et légitimer l’absolue altérité qui permet de penser a contrario une identité de l’Europe drapée dans des certitudes qu’il faudra...