Abstract
Certaines de nos explications d’action invoquent des dispositions. D’autres pas, et c’est le cas de la plupart: montrer qu’une action répond, dans le chef de l’agent, à un besoin physiologique ou à un état d’activation émotionnel, à une envie, vague ou structurée, à un désir ou à une intention, c’est en donner une explication valable, à première vue. Cependant, ressentir une envie ou vouloir réaliser un projet, avoir faim, avoir peur ou être en colère, s’ils «disposent» la personne à agir, ne sont pas pour autant des dispositions au sens habituel du terme: savoir-faire, capacités ou encore tendances.