Abstract
Dans cet article, je propose une analyse des débats récents sur la « justice climatique », c’est-à-dire les enjeux de justice distributive liés aux phénomènes des changements climatiques. Je me propose d’y faire trois choses : premièrement, je propose une série de distinctions conceptuelles permettant de faire la cartographie des enjeux normatifs en cause et des taches que doivent réaliser nos théories en éthique environnementale. Deuxièmement, je tente d’attirer l’attention sur un problème de taille, mais quelque peu négligé dans la littérature : le problème de la distribution des responsabilités. Troisièmement, je défends la désirabilité d’un passage des éthiques environnementales vers les philosophies politiques de l’environnement