Abstract
À partir de l’examen d’un ensemble de films amateurs conservé à la Cinémathèque de Saint-Étienne, identifié sous le titre de « dépôt Gourbeyre », ce texte se propose d’établir quelques caractéristiques de ce qu’a pu être le film de famille pratiqué au moyen de caméras argentiques. Outre la disponibilité à l’acte de filmer que demandent les outils de prise de vue pellicule, la pratique du 8 mm relève d’une exposition à l’imprévu et à l’accident. Quelques exemples d’incidents sont examinés ici, qui relèvent soit de l’usage, soit du fonctionnement de la caméra, mais qui élaborent ensemble les contours d’une poétique de l’accident.