Abstract

L'A. analyse quatre miniatures de la Bible de Léon, personnage de la cour byzantine vers 940, et particulièrement celle de Moïse sur le mont Sinaï. La démarche semble intéressante puisque c'est la première expression d'une nouvelle iconographie amorcée après la crise iconoclaste. L'A. suit l'évolution exégétique de la révélation sur le mont Sinaï à travers le discours des théologiens iconodules dans le contexte plus large du texte et de l'image. A la lumière de ce développement, il est possible d'entrevoir dans la Bible de Léon un écho visuel de la théologie post-iconoclaste