Abstract
Cet article invite à un questionnement éthique sur l’intérêt de l’enfant dans l’adoption, en considérant l’enfant adopté non seulement sous l’angle de son âge, mais aussi sous l’angle de son statut de filiation. Il présente d’abord les régulations juridiques et administratives de l’adoption au Québec. Il montre ensuite que l’adoption plénière, qui provoque toujours une rupture de la filiation d’origine et qui fait obstacle à une reconnaissance mutuelle des parties à ce transfert d’enfant, n’est pas toujours dans l’intérêt de ce dernier. Les possibilités offertes par l’adoption ouverte et l’adoption simple sont discutées.