Abstract
RésuméLes philosophes appartenant à la tradition lockienne considèrent qu'en tant que personnes ou sujets de pensée et d'expérience, nous sommes distincts de nos organismes humains. Cela conduirait, selon des théoriciens qui veulent plutôt nous identifier à ces organismes, à un dédoublement paradoxal des sujets en question. Les objectifs principaux de cet article sont, premièrement, de soutenir à l'encontre de cet argument que la séparabilité des personnes par rapport à leurs organismes peut être comprise d'une manière non paradoxale; et deuxièmement, de souligner qu'il ne faut par inférer de cette séparabilité que nous soyons identiques aux personnes plutôt qu'aux organismes humains.