Langue morte et langue vivante

Revue de Métaphysique et de Morale 54 (2):157-178 (2007)
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Abstract

La langue morte est celle qui est complète. Dans la mesure où elle est complète, elle ne peut plus évoluer, et tout ce qui lui est extérieur dans l’horizon linguistique est le fruit d’une dérivation illogique (ce qui suppose que la dérivation est, du point de vue éthique, une chute originelle – et que, illogique, elle s’oppose au Logos). Il est bien évident que l’idée d’une langue morte est une Idée de la raison, plus proche du mythe que du concept de symbole. La langue vivante est imparfaite, c’est-à-dire mal adaptée au réel – ce qui se marque par un abandon des flexions (flamand, hollandais) –, mais ouverte à la vie conquérante. Il s’agit donc d’un outil rugueux, mais efficace, qui nie les différences. Dans cette détermination, la langue est vivante en tant que moyen de communication par simplification des détails, si bien que le parler tend vers une fondation anthropologique du système linguistique. Cette dualité est-elle une antinomie au sens strict, ou une opposition psychologique? Et comment, en conséquence, organiser le système linguistique général? Les langues mortes pour les langues vivantes et inversement...

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